ARUQSS |
Saviez-vous que... | ||
No. 1 - Décembre 2000 |
Dans ce numéro:
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Introduction | |
Ce bulletin Saviez-vous que... est le premier que publie l'Association des retraités de l'Université du Québec (siège Social). Son contenu vise à tenir les membres informés des activités de leur Association et de ceux et celles qui en font partie. Il sera en quelque sorte un lien, un instrument de contact entre les retraités. J'ai accepté, pour le moment, de donner un coup de main pour la rédaction du bulletin avec la collaboration étroite et appréciée de notre collègue Gilles Lachance. Votre participation sera essentielle pour en assurer la pertinence. Nous comptons sur vous pour nous faire parvenir toute information susceptible d'intéresser les lecteurs: vos activités, voyages, travaux, expériences, etc. René Roseberry |
L'ARUQSS en bref... | |
Le dernier décompte nous indique que nous sommes toujours 33 membres en règle.
Pierre Dionne a été mandaté pour représenter l'ARUQSS au comité sur les assurances collectives et le régime de retraite de la Fédération des retraités de l'Université du Québec. Dix membres ont pris la peine de répondre au sondage sur leurs attentes eu égard aux activités de l'Association. Les intérêts manifestés : escompte chez les fournisseurs de l'UQ, déjeuners-causerie, invitation aux grands événements de l'UQ, visites culturelles, formation continue. Notre secrétaire-trésorier Gilles Lachance doit nous faire parvenir sous peu notre carte de membre, si ce n'est déjà fait. |
Budget | |
Nos états financiers, en date du 8 octobre, donnent des revenus de 1 496,67 $ et des dépenses de 370,25 $, pour un excédent des revenus de 1 126,42 $. En réalisant le programme qui suit, l'ARUQSS compte se retrouver avec un surplus des revenus sur les dépenses de 844 $ à la fin de l'exercice financier 2000-2001. |
Programme d'activités 2000-2001 | |
Notre programme d'activités adopté par notre CA comporte les activités suivantes :
D'autre part, notre CA a toute une liste d'avantage aux membres qu'il entend négocier :
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Le C.A. au boulot | |
Beaucoup de pain sur la planche pour les membres de notre Conseil d'administration au cours des prochains mois, car en plus, ils prévoient devoir tenir huit réunions de direction, participer à trois réunions de la Fédération des retraités de l'UQ, etc. Des démarches sont en cours auprès de l'UQ pour que les retraités soient invités aux grands événements institutionnels tels les remises de doctorats honorifiques, le party des Fêtes, les réceptions de prise de retraite, les cérémonies de reconnaissance, etc. |
Nouvelles des retraités | |
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Une autre histoire de « char » | |
J'étais entré en France par Marseille où j'avais pris livraison à l'aéroport de ma rutilante Clio, pour filer ensuite vers Montpellier, afin de retrouver ma fille que je n'avais pas vue depuis un an. Ma fille occupait un appartement situé dans le vieux centre de la ville, construit aux environs de 1220.
J'étais à Montpellier depuis trois jours et c'est ainsi que par un beau samedi midi de mai, je trouve un espace pour garer ma voiture sur une rue, pas très loin de chez ma fille, pour faire quelques emplettes. Une heure plus tard, je retourne à ma voiture, mais elle n'est plus là. Je vérifie si je suis bien dans la bonne rue (toutes les vieilles rues se ressemblent), je parcours trois fois la rue pour m'assurer que je ne confonds pas ma voiture avec une autre (c'est pourtant facile à repérer, j'ai une plaque rouge immatriculée en TT). Je me rends à l'évidence avant de me rendre à la police; on m'a volé ma Clio. X#&%* de Français. En retournant vers ma voiture, j'avais remarqué un véhicule de police stationnée sur le coin de la rue; je m'y rends, il est encore là et un agent est assis au volant. Je m'approche et lui dis que je viens de me faire voler ma voiture. Il me regarde et sans aucune réaction me répond que pour les vols de voiture, il faut aller au commissariat central (tout comme pour une baguette, il faut aller chez le boulanger, il suffisait d'y penser!). Pas le plus petit atome de sympathie ou de pitié pour ma situation. Alors je lui demande où est situé le commissariat. Il me répond: « Vous êtes en voiture? » Je me pince pour vérifier si je fais un cauchemar. Je lui répète qu'on vient de voler ma voiture et que je n'ai pas l'habitude de me promener avec deux voitures à la fois. Il me suggère de prendre l'autobus, mais ces explications sont tellement ténébreuses et d'autant plus que j'ai deux transferts à effectuer que je le prie de m'indiquer le chemin à pied. Pour se rendre à pied, alors là c'est très simple et il y en a pour quarante minutes environ. Le pire, c'est qu'il avait raison. J'arrive à l'adresse indiquée; un grand bâtiment entouré de murs et, au-dessus de l'entrée, il est écrit en fer forgé « Clinique d'obstétrique ». Je me dis que je ne dois pas être très loin et je décide de contourner le mur. En suivant le mur, je parviens à l'arrière du bâtiment où je découvre l'entrée sur la cour intérieure, remplie de voitures de police. À l'entrée, une guérite avec une agent de police (en France, c'est comme ça qu'il les appelle, à l'UQÀM, il dirait une agente de police). Je lui demande où se trouve l'entrée du Commissariat central. Elle me regarde comme si j'étais un martien et me dit: « À l'avant du bâtiment ». J'ajoute: « Où il est écrit clinique d'obstétrique ». Elle me confirme: « Exactement ». Évidemment, ça tombe sous le sens (lequel? Je ne l'ai pas trouvé encore). On peut toujours aller se rhabiller avec notre complexe vis-à-vis les Français. Je retourne à la porte principale et j'entre. À la réception, une autre agent me demande la raison de ma visite que je m'empresse de lui expliquer. Elle me donne un bout de papier sur lequel est inscrit un numéro et me prévient qu'il y en a pour trois heures d'attente. Je profite de l'occasion pour lui demander si « clinique d'obstétrique » est la nouvelle appellation des commissariats centraux, elle m'explique avec un sourire (enfin) que le commissariat a aménagé dans ce bâtiment depuis seulement un an et qu'ils n'ont pas eu le temps de procéder à l'identification mais que tous les Montpelliérains le savent. Ça me fait une belle jambe! Je passe à la salle d'attente où attendent (qu'est-ce que vous voulez que j'écrive, attendre c'est la fonction du lieu) huit nord-africains. Ma montre m'indique qu'il est trois heures donc je suis bon pour six heures mais j'ai de la chance, le commissariat central ne ferme jamais. Une grande affiche indique: « défense de fumer »; tout le monde fume même les agents de police. Pour le respect de la loi, on repassera. Après deux heures et demie d'attente, un agent me reçoit et prend ma déposition; en France, il appelle ça « dresser un procès-verbal ». Il m'en donne une copie pour l'assurance auto et je me retrouve à six heures sur le trottoir, samedi soir à Montpellier. Je vous fais grâce du retour à pied. Cependant, toute médaille a son revers. Si toutes les polices se ressemblent, l'assurance française est très différente et drôlement efficace, au moins celle de la compagnie Renault. En effet, un coup de fil à Paris (bureaux de la compagnie d'assurances avec service 24 heures) et, le lendemain matin, j'avais une voiture de location à ma disposition et deux jours plus tard, on livrait à ma porte une autre rutilante Clio. L'histoire n'est pas finie. Le mercredi suivant, je me rends chez ma fille en passant par la rue où je m'étais fait voler ma voiture. Je vois ma voiture bien stationnée tout près de l'endroit où elle avait été dérobée avec une contravention dans le pare-brise. J'ai continué mon chemin. Comme j'avais une nouvelle voiture et que du côté de l'assurance, tout était réglé; comme je me rappelais également mon expérience avec la police, je me suis dit: « qu'ils se débrouillent ». Croyez-le ou non, je suis passé sur la même rue pendant deux mois et à chaque fois, la voiture était toujours là. La seule différence était que les amendes s'amoncelaient dans le pare-brise si bien que les deux dernières semaines de mon séjour, le préposé aux contraventions les fichaient sur la lunette arrière; il n'y avait plus de place sur le pare-brise. Vive la France! Guy Reeves, 22 novembre 2000 |