Vos représentants de l'ARUQSS ont participé depuis deux ans avec la FRUQ à de nombreuses discussions et démarches sur les droits et la place des retraités dans la gestion de leurs régimes de retraite. Deux revendications dans le passé et deux échecs : la première demandait de consacrer une partie (environ 3 M$) des surplus actuariels à l'amélioration des prestations des retraités qui ont pris leur retraite avant le 1 juillet 1996 et qui ont dû subir une pénalité actuarielle. Elle a été évacuée lorsque l'UQ et le Cartel intersyndical n'ont pu s'entendre sur le partage des surplus. La deuxième demandait que les retraités puissent faire valoir à une sous-table de négociation leur point de vue et leurs droits dans toute négociation entre les parties patronale et syndicale sur le régime de retraite et les régimes d'assurances collectives. Cette demande n'a pas été agréée.
La FRUQ vient de publier un document-synthèse de vulgarisation qui fait magnifiquement le point de façon comparative sur la nature des divers régimes de retraite (UQ, RREGOP, RRE, RRF, RRPE...) et qui débouche sur les enjeux reliés à la gestion de ces régimes et en particulier celui de l'UQ. Où s'en va notre régime?
Vous pouvez consulter la version intégrale ce document à l'adresse http://www.fruq.org aujourd'hui comme par la suite, puisqu'il sera mis à jour régulièrement.
Lorsqu'ils atteignent 65 ans, les retraités ne peuvent plus bénéficier de la couverture d'assurance accident/maladie (incluant l'assurance médicaments) avec le régime d'assurances collectives de l'UQ.
Ces dernières années, nous avons revendiqué, via la FRUQ, l'intégration des retraités de 65 ans et plus au régime d'assurances collectives de l'UQ, comme cela existe dans d'autres universités ou chez d'autres grands employeurs. L'administration de l'Université a fait évaluer par ses actuaires les coûts d'intégration de ces retraités à son régime. Elle a par la suite refusé la demande de la FRUQ, jugeant les coûts trop élevés.
La FRUQ a alors mis de l'avant une hypothèse de couverture réduite pour les retraités, de façon à diminuer les coûts pour l'ensemble du groupe. L'Université a refusé d'en faire l'étude actuarielle. Le porte-parole syndical a prétendu que les employés actifs n'étaient pas disposés à envisager une augmentation de leurs primes d'assurances.
Pour le moment, les retraités de plus de 65 ans qui veulent s'assurer peuvent souscrire une assurance accident/maladie individuelle auprès d'une société privée (Croix-Bleue, SSQ...) ou devenir membres de l'AQRP (Association québécoise des retraité(e)s des secteurs public et parapublic) qui demande une cotisation annuelle de 43,56 $ et qui offre de les intégrer au programme de La Capitale, assurance de personnes (excluant les médicaments) pour un coût d'une couverture individuelle de 17,42 $ et familiale de 31,53 $. Les frais sont remboursés à 60 % avec les limites annuelles de 500 $ par professionnel. Dans les deux cas, les retraités devront adhérer au programme d'assurance médicament du Québec, obligatoire pour tous les retraités qui ne sont pas couverts par une assurance de leur employeur. Pour adhérer à l'AQRP ou recevoir l'information complète sur la couverture d'assurance : (418) 683-9567 ou (800) 653-2747.
Malgré qu'il soit exclu à 65 ans du régime d'assurances collectives de l'Université, le retraité bénéficie toujours de la couverture d'assurance vie de base qui était inscrite au régime, soit un capital-décès de 2 000 $.
L'ARUQSS a demandé que ce capital-décès soit porté à environ 10 000 $, ce qui équivaut à indexer à l'indice des prix à la consommation le montant qui n'a pas été augmenté depuis 1970. Cette demande a été reçue favorablement, sous réserve d'un montant final qui tiendrait compte de la prestation de décès versée par la Régie des rentes du Québec. Le nouveau montant du capital-décès pourrait alors vraisemblablement se situer entre 6 000 $ et 8 000 $. On s'attend à de bonnes nouvelles à ce sujet éventuellement.