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Création d'une Chaire de recherche Eau et conservation du territoire

Le doyen de la Faculté des sciences, Normand Séguin, le directeur général de la Fondation de l'UQAM, Pierre Bélanger, Patrick Pichette, la rectrice Magda Fusaro, la professeure Marie Larocque et le vice-président associé à Conservation de la nature Canada au Québec, Joël Bonin.
Crédit : Nathalie St-Pierre

Un don de 500 000 dollars de Tamar et Patrick Pichette (B.A.A., 1987) permet la création de la Chaire de recherche Eau et conservation du territoire, dont la titulaire est la professeure Marie Larocque du Département des sciences de la Terre et de l'atmosphère. Consacrée au rôle des eaux souterraines dans l’alimentation en eau des milieux naturels, cette nouvelle chaire bénéficie également d’un partenariat avec Conservation de la nature Canada (CNC). 

«Dans la droite ligne de la tradition uqamienne, cette Chaire de recherche unit les forces et les expertises de passionnés de l'environnement dans la protection de l'eau et de territoires naturels, souligne la rectrice Magda Fusaro. Je remercie tout particulièrement nos généreux donateurs, Tamar et Patrick Pichette, pour leur long et fidèle engagement aux côtés de l'UQAM, de sa Fondation et de notre campagne majeure 100 millions d'idées. Je remercie également Conservation de la nature Canada, notre précieux partenaire de recherche, dont la collaboration avec la professeure Marie Larocque, une chercheuse de terrain de haut calibre, permettra des découvertes essentielles et cruciales pour notre avenir à toutes et à tous.»

Marie Larocque mène depuis de nombreuses années des projets de recherche visant une meilleure connaissance des interactions entre l’eau et les écosystèmes. Elle s’intéresse tout particulièrement à la dynamique hydrologique des milieux humides, et aux connexions entre différents types de milieux naturels et les eaux souterraines. Cofondatrice du Réseau québécois sur les eaux souterraines (RQES), elle a été responsable d’importants travaux de caractérisation des eaux souterraines dans différentes régions du Québec. Elle dirige l’Institut des sciences de l’environnement (ISE) de l’UQAM depuis juin 2017.

«De calibre international, Marie Larocque et son équipe de chercheurs de l’UQAM méritent d’être reconnues et soutenues. Leur travail exemplaire nous permet de continuer nos efforts conjoints pour la protection des milieux naturels uniques incluant le territoire de Kenauk et du lac Papineau en Outaouais, tout en poursuivant la recherche sur les changements climatiques avec un horizon à très long terme», a déclaré Patrick Pichette.

Tamar et Patrick Pichette se sont engagés à investir 100 000 dollars par année durant 5 ans afin de lancer et de maintenir les activités de la Chaire. Le don du couple, des défenseurs de l’environnement, servira à offrir des bourses à des étudiantes et des étudiants qui «réaliseront des projets de recherche dans le but d’enrichir la compréhension du rôle de l’eau dans le maintien des milieux humides, d’étudier les pressions climatiques et d’origine humaine qu’ils subissent et de modifier les méthodes de conservation du territoire», précise Marie Larocque.

Un riche partenariat avec Conservation de la nature Canada

Reconnu comme chef de file en sauvegarde du territoire, dans la conservation de sites naturels d’importance et en protection de la biodiversité dans toutes les régions du pays, CNC met son expertise, ses bases de données et ses territoires protégés à la disposition de la Chaire.

«Visionnaire, entreprenante et généreuse, voilà ce qui caractérise la famille Pichette et le don qu’elle fait aujourd’hui. Cette contribution est à l’image de leur investissement et de leur collaboration avec CNC dans la protection et la mise en valeur du territoire de Kenauk, note Joël Bonin, vice-président associé à Conservation de la nature Canada au Québec. Nous sommes profondément reconnaissants et fiers d’être partenaires de cette chaire de recherche qui est sous la gouverne de Marie Larocque. Nous concrétisons aujourd’hui une longue et fructueuse collaboration avec la titulaire, qui nous permettra d’établir des laboratoires naturels dans plusieurs écosystèmes d’importance nationale.»

Formée de chercheurs de l’UQAM et d’autres universités québécoises, canadiennes et étrangères, forte de son expertise en hydrologie, en écosystèmes humides et en conservation du territoire, l’équipe de recherche aura accès à Kenauk et au mont Covey Hill. Kenauk Nature, un territoire de plus de 25 000 hectares situé entre Montréal et Ottawa, est l’une des plus grandes aires protégées privées en Amérique du Nord.

Source :
Service des communications
UQAM, 6 février 
2020

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